Un enfant qui veut apprendre à dessiner à la maison peut trouver des ressources en ligne avec des tutoriels sur YouTube ou sur des sites Internet. Peut-être comme moi, vous posez-vous ces questions?

Sont-ils tous adaptés aux enfants qui veulent apprendre à dessiner ?
Les enfants peuvent suivre des vidéos, lire des livres mais sont-ils pédagogiquement adaptés ? Peuvent-ils poser des questions s’ils rencontrent des difficultés ?

Ont-ils trouvé ce qui leur convient pour les aider dans leur pratique du dessin et leur permettre de poursuivre avec autant de plaisir ?

Et en tant que parents trouvez-vous rassurant de laisser les enfants devant des contenus gratuits qui imposent de voir des publicités et qui peuvent même se révéler inappropriées (les publicités comme les vidéos) ?

Vous vous dites peut-être que si le dessin intéresse votre enfant, pourquoi ne pas le laisser suivre des conseils en ligne, car trouver un cours de dessin pour enfant, près de chez soi, n’est pas toujours évident. Et puis on le sait bien, ce n’est pas à l’école ou au collège, que les enfants peuvent apprendre à dessiner.

Alors comment faire ?

Connaissez-vous un site qui permet aux enfants d’apprendre à dessiner à la maison ?

Apporter aux enfants ce qu’ils recherchent

Cela fait 20 ans que j’anime des ateliers de dessin et de peinture pour enfants. Depuis plusieurs années, je vois le nombre d’enfants qui souhaitent apprendre à dessiner augmenter.
Du coup, j’ai créé des cours et des stages de dessin, illustration, Bande dessinée et Manga qui rencontrent un vrai succès et qui donnent envie aux enfants de venir plusieurs années.
Certains ont eu avant l’occasion de faire des ateliers d’arts plastiques, ce qui est très enrichissant. Pourtant un manque d’enseignement du dessin, les laissent dépourvus pour pouvoir s’exprimer par le dessin.

J’ai toujours eu une attention particulière envers les enfants qui ont le plus de mal. Pour les aider à dépasser la moindre difficulté, je leur propose des activités qui les aident à trouver les ressources nécessaires.
Ces ressources sont des compétences qu’ils peuvent très vite développer, car ils en prennent conscience en pratiquant.

Par exemple comment s’orienter sur sa feuille et y dessiner une perspective en jouant avec l’orientation des lignes.

Ou comment prendre conscience qu’il y a un conflit entre ce que le cerveau connaît et ce que les yeux voient ?

Et découvrir une façon de voir et d’observer au-delà de la première impression, en choisissant les repères utiles qui vont guider l’œil et la main.

Avec ces activités, les enfants font de réels progrès. C’est pour qu’un plus grand nombre en profite, que je veux créer le site Kididraw pour que les enfants apprennent à dessiner à la maison.

Un espace dédié au dessin pour les enfants

Toutes les activités vont être présentées sous forme de vidéo et de carnets d’activités.
Le projet de kididraw est de créer un site où les enfants pourront se connecter et y trouver leurs ressources, un espace-galerie et un forum.
Ainsi, ils pourront évoluer dans un espace sécurisé où ils trouveront des sujets de dessin classés par thèmes : les personnages (Bd, Manga, héros), les animaux, les paysages, les objets et des activités pour progresser sur certains points : les proportions, les volumes, la perspective, le mouvement puis les ombres, les textures, etc.

Ce site va être conçu pour que les enfants évoluent dans un parcours pédagogique ludique. Ils pourront atteindre et débloquer des niveaux, collecter des mines d’or, ou des « bonnes mines » par exemple.
Imaginez que votre enfant progresse en dessin et prenne plaisir à montrer ses dessins.
Plus que de la fierté, c’est de la confiance qu’il gagnera, car maîtriser une forme d’expression artistique et voir son potentiel se développer, est une expérience dont il se souviendra toute sa vie. Et qui sait, si une vocation de dessinateur ne viendrait-elle pas à naître? Sans aller jusque là, dessiner d’observation de façon réaliste est un désir que ressentent certains enfants et cela correspond à un stade du développement de l’enfant.

ss-Chaque enfant passe par plusieurs stades que je résume en 3 points :

  • Le stade du réalisme fortuit, non intentionnel qui est le stade du gribouillage.
    L’enfant découvre le plaisir de voir apparaître des traces résultant de ses gestes.
    Il va ainsi développer sa motricité et faire de plus en plus le lien entre les signes tracés au hasard et les formes. Ainsi on s’exclame devant un dessin « oh qu’est-ce que c’est beau, qu’est-ce que c’est ? » L’enfant comprendra que du sens apparaît dans certaine forme comme par exemple, un soleil, un bonhomme tout rond.
  • Le stade du réalisme manqué.
    En grandissant, son intention de dessiner intentionnellement certaines formes, se fait sentir, mais il y a encore de la maladresse. Il a encore quelques difficultés à contrôler son geste et son attention est encore de faible durée.

Heureusement que l’enfant a envie de poursuivre et ne s’arrête pas à ce stade avec un sentiment de manque. Il va au moins poursuivre jusqu’au stade suivant.

  • Le stade du réalisme intellectuel.
    Il lui suffit d’imaginer quelque chose et de le dessiner tel qu’il se le représente.
    A ce stade dit du réalisme intellectuel, on voit sur les feuilles apparaître des voitures de profil avec 4 roues, des maisons avec tout le mobilier visible en façade. L’enfant dessine au fur et à mesure qu’il découvre le monde. Le bonhomme est dessiné presque conforme à l’anatomie.
    La dextérité s’est accrue grâce aux années d’apprentissage de l’écriture.

Je fais souvent remarquer aux enfants que s’ils ont pu apprendre à écrire, ils peuvent apprendre à dessiner. En effet, ils ont réussi à maîtriser le graphisme rigoureux et exigent des lettres, de leur liaison dans des mots et ce en combinant des majuscules à des minuscules.
Mais voilà, c’est parfois à ce moment-là que survient un conflit et des difficultés que l’enfant ne parvient pas à résoudre.
Son sens de la perception évoluant, il se rend compte que ses dessins réalisés à partir de son imagination ne correspondent pas à ce qu’il voit. Il faudrait alors qu’il atteigne un stade supplémentaire :

  • Le stade du réalisme visuel.
    C’est à ce stade que certains enfants perdent l’envie de dessiner. Cette étape à laquelle ils sont confrontés, est celle du réalisme à partir d’un point de vue visuel.
    Ceux qui y parviennent le font de manière intuitive. Demandez-leur comment ils y parviennent, ils vous disent « c’est comme ça j’y arrive ».
    Mais pour les autres, il suffit de développer encore un peu plus le sens de la perception. Et c’est facile quand l’apprentissage de l’écriture est encore récent car pendant ces années à l’école, les enfants ont accompli d’importantes actions de discrimination visuelle.

Ils ont fait du repérage visuo-spatial. L’enseignant leur fait faire d’abord du graphisme puis du déchiffrage des lettres. Celles-ci sont décomposées reproduites à l’aide de repères que sont les lignes du cahier. L’enfant répertorie les formes graphiques (boucles, jambes, accents…) et les amplitudes (hauteur et largeur). Et puis tout ça est un jour maîtrisé. Les compétences sont acquises. En parallèle de la maîtrise graphique, l’enfant apprend le sens lié aux lettres. Avec ces formes de lettres, des mots puis des phrases sont créés. Les années suivantes, les apprentissages vont porter sur le sens et les règles de grammaire et d’orthographe. L’enfant fera de moins en moins attention à la forme graphique des lettres. On peut dire que l’acte d’écriture sur le plan graphique est automatisé.

Pensez-vous qu’il y encore des activités pendant les apprentissages scolaires qui requièrent autant d’analyses visuo-spatiales ? Que la discrimination visuelle soit sollicitée de la même manière pour la maîtrise de l’écriture que celle des notions mathématiques ?

Je dirai que non ou en tout cas pas de manière aussi poussée? C’est pourquoi dessiner reste l’activité qui stimule encore ces facultés. Facultés qui favorisent d’autres facultés telles que la concentration, la visualisation et l’attention.

Peut on dépasser ses difficultés ?

Alors pourquoi est-ce difficile de parvenir au stade du réalisme visuel ?

Il y a 2 raisons principales :
Ceux qui ont du mal procèdent involontairement à l’envers.
Je m’explique : pour dessiner par exemple une main qui tient un crayon, on part du sens lié au mot « main », sens, qui renvoie à la représentation de la main et de ce qui la compose, comme le dos de la main ou la paume et les 5 doigts. Là, c’est comme pour un mot qu’on écrit , on pense au sens et à ces composantes orthographiques mais plus du tout à l’aspect graphique (ses formes et composantes comme les boucles, les jambes, etc.).

Et ce n’est pas tout. Il y a une autre raison.
Les difficultés proviennent aussi de certains biais de l’observation. Il y a pour s’en convaincre quelques illusions d’optique qui trompent nos sens. Une fois averti de la raison de la tromperie, c’est comme si notre vision s’élargissait et que l’on voyait différemment l’objet de l’illusion. Bon j’avoue parfois qu’il est impossible de ne pas être piégé car la physiologie de nos yeux est ce qu’elle est.

Alors pour conclure, si votre enfant manifeste l’envie de dessiner, de progresser mais rencontre des difficultés, il serait dommage de le laisser sur cette frustration.

Si vous ne trouvez pas de prof de dessin près de chez vous, un accompagnement en ligne est possible pour qu’il progresse à son rythme.

Votre enfant va pouvoir avec Kididraw trouver les clés et les solutions à ses difficultés.

Découvrez et faite découvrir Kididraw à votre enfant en avant première en cliquant ici :
Kididraw

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